1. |
Etincelles
04:17
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ETINCELLE
Tes yeux comme un toboggan
J’m’y perds tout en divagant
Envoutée
Envoutée
J’suis tombée amoureuse
Ta nuque comme un rivage
Où je peux faire encrage
Envoutée
Envoutée
J’suis tombée amoureuse
Tes yeux comme un toboggan
Je glisse dans ton firmament
Envoutée
Envoutée
J’suis tombée amoureuse
Ton nom comme une promesse
Où toutes les ardeurs renaissent
Envoûtée
Envoûtée
J’suis tombée amoureuse
Alors sois cette flamme incandescente
Et chauffe et chauffe et chauffe mon être
Alors Sois ma plus grande étincelle
Renverse ma nacelle
Autrice Laura Clauzel
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2. |
Chambre sans vue
04:55
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CHAMBRE SANS VUE
Blême quand même
Chambre sans vue
pour la gamine
qui paie pas de mine
Seule dans sa piaule
Elle broie du noir, fume sa clope
A des heures où l’on réclame le jour
Rêve quand même
Chambre sans vue
Elle court au travers
des fenêtres
Pour la chaleur
de ces visages qui lui manquent
à des heures où l’on vole la nuit
(Refrain)
Bois les échos de la ville
Pour qu’ils ronronnent dans ton bide
Bois les éclats de feux
Pour qu’ils brillent dans tes yeux
Bois les silhouettes qui dansent
Et qu’elles t’emportent dans leur transe
Belle quand même
Chambre sans vue
Elle trinque
Aux pensées fugitives
L’âme vagabonde
Se déconfine dans une esquive
A des heures où l’on rit de la nuit
Autrice : Laura Clauzel
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3. |
Broken Stone
03:28
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BROKEN STONE
Deep blue rough and shattered
uneven surface
That's all it was
That's all that’s left
Broken stone
And almost lost in the tide
flooded by the stream
all alone
all alone
sinking piece
'till an unexpected hand
cradled it cautiously
What will you do
what will you do
to my stone?
Deep Blue rough and shattered
uneven surface
That 's all it was
That's all that’s left
Jagged stone
Oh....
Your hand knew what to do
Uneven surface
and turned my heart
turned my heart into a gem
Auteur : Bertrand Degrémont
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4. |
Le dîner
03:26
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LE DÎNER
Paul a entendu depuis tout petit
L’insondable …
L’insondable …
Ce qui se nie dans des paroles
Se vérifie dans les corps
A entendu … A entendu
la litanie secrète
d’un père et d’une mère
qui ne s’aiment plus
mais se tolèrent
Quand on joue la sonate au clair de lune
Le tréfonds joue du Verdi comme une rancune
A entendu depuis tout petit
L’insondable dîner
On se bagarre pour le quignon de pain
C’est enfantin
Le quignon de pain
TF1 en fond sonore
comme une pécore
Et autour de la table
La famille assise en ses quatre points cardinaux
Entame un souper affable
Et toujours au détour, des détours de phrases
Des pics de mots
Qui échouent dans des silences … silences … silences …
Alors l’azote balbutie et zozote
Malaise
Les points se font suspendre encore …encore… encore …
Tu veux un dessert ?
Va pour de la compote
Ça se règle toujours en compotée
A la cuisine
Les mots s’aiguisent et jouent des couteaux
Les mots s’aiguisent et jouent des couteaux
Les voix se font trémolo
Parfois Lacunaires
Souvent douanières
Accusent à tort et à travers
Et surtout jaillissent comme tous les hier … jaillissent comme tous les hier
Paul a entendu la litanie secrète
D’un père et d’une mère
Qui ne s’aiment plus mais … se tolèrent
Ce qui se nie dans des paroles
Se vérifie dans les corps
+3
Autrice : Laura Clauzel
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5. |
Ascenseur pour l'extase
03:35
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ASCENSEUR POUR L’EXTASE
Le 33 tour-ne tourne
Et Miles Davis
M’ouvre les secrets de la nuit
Ascenseur pour l’extase
Ascenseur pour l’extase
Ascenseur pour l’extase
Une armée de Chevaux de mer
Fluo à la lumière
Agitent mon hippocampe
Ascenseurs pour l’extase x3
Encore un verre et je dérape
les limbes du passé
Déploient mes doux péchés
Ascenseur pour l’extase x3
Autrice : Laura Clauzel
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6. |
Le temps d'un regard
02:54
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LE TEMPS D’UN REGARD
Mais quoi ?
Ne sens-tu pas comme nos
Cœurs, hop hop hop
se soulèvent …
On reste là
Deux aimants de la soirée
Qui se désirent
Qui s’attirent
A s’en déchirer la peau
Le reste peut bien crever
O il suffisait d’un soir
Et peut-être d’un verre de trop
Et peut-être d’une danse de trop
Et peut-être ce flow qui nous porte
Tes yeux à mes yeux
S’attachent
Il est déjà trop tard
Ils se sont déjà tout dit
Comme éblouis
Comme de la braise
Tu seras mon alizée des jours trop chauds
mon nénuphar des jours trop secs
mon belvédère des jours trop sombres
Mon serval noir des jours trop clairs
Ô il n’y avait que ce soir
Et peut-être ce verre de trop
Et peut-être cette danse de trop
Et peut-être ce flow qui nous porte
Tes yeux à mes yeux se détachent
Il est déjà trop tard
Ils se sont déjà tout dit
Comme évanouis
Comme de la braise
Tu t’en vas dans la nuit x4
Autrice : Laura Clauzel
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7. |
Minuit
04:34
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MINUIT
Il est minuit. Fébrile,
La lumière s’adoucit
Le drap dessine mon corps
Suppliant dans sa langoureuse alcôve
Une chaleur m’écrase
Et les quelques verres de vin
Me rendent bien narquoise
Mon corps ne répond plus de rien
Il t’attend
Il est minuit. Gracile,
Tu es là dans c’clair-obscur
Tu me regardes
Sans dérobade
Un peu gauche dans ton éternelle posture
Alors, je te tends la main
Et nos corps sous nos draps
Connaissant les chemins
S’élancent dans leurs ébats
Et se perdre encore un peu
Dans des volutes d’amour
Ivres de vie et d’envie,
De nos peaux qui implorent
De nos peaux qui implorent
Bien loin des bords
De ce monde
Là-bas les télés braillent,
Et les radios mitraillent
Comme si le chant des hommes
N’était plus qu’un tapis de mensonges
Mais qu’importe je suis avec toi
Pour une fois tu vois
J’abandonne le combat
Ton étreinte est ma plus grande joie
Ô Dis amour, mords-moi encore
Que je n’entende plus jamais
Le vacarme du dehors
Nos corps sont moites et
Dansent comme des diables
Révoltés, enfiévrés, redoutables
Pour fendre la nuit
De nos cris
Et se perdre encore un peu
Dans des volutes d’espoir
Abandonner ce qui leurre
Nos soupirs, nos tourments, nos peurs,
Nos soupirs, nos tourments, nos peurs,
Sur les rebords de nos draps
Autrice : Laura Clauzel
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8. |
Les âmes blêmes
03:48
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LES ÂMES BLÊMES
Hé l’ami !
Sauras-tu manger tes larmes amères
Tu portes en toi un tatouage monstre,
Vert
De rage qui déborde de sa pénombre
Il y a cohorte aux aortes désabusées
Tu chemines sans cesse mélancolique
Les ‘j’aurais du’, ‘si j’avais su’, mon dieu
Ton pain quotidien famélique
On ne peut rien pour les âmes blêmes
On ne peut rien pour les âmes blêmes
Sauras-tu enlever tes œillères
Tout se braque en toi comme un refus
Un Fer
De lance d’un abord bien défendu
Tu t’agrippes sur des tout petits rien
Tu redessines de prestigieux destins
Les ‘j’aurais pu, si j’avais pu’ mon dieu
Ton pain quotidien rachitique
On ne peut rien pour les âmes blêmes
On ne peut rien pour les âmes blêmes
Et l’encre de ton tatouage hélas
Bave et bave sur les pores de ta mémoire
Et tout fout le camp, se brise, se casse
Tes yeux portent la lourdeur de ton ressac
Et ce ressac amer te reprend de plus belle
Il bave encore et encore et encore
Cela ne finira donc jamais
Cela ne finira donc jamais
Tout cogne dans ta tête en pense-bête
En garde-fou, en chasseresse
Ca bastonne de la symphonie des regrets
On ne peut rien pour les âmes blêmes
On ne peut rien pour les âmes blêmes
Alors
Vois au travers de tes paupières
Vois au travers de ton cœur
Essors ton âme blême et fais la sécher au soleil
(Bis)
Autrice : Laura Clauzel
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9. |
The awakening
04:17
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THE AWAKENING
I know I am safe I am loved
It's all so tidy neat and clean
I know it's a peaceful ride
Out of harm's way
Such a quiet mind
But I am so much more than what happened to me
Need to come alive. oh oh
I need to lose myself
Craving for the mess, for the wonders of the world
I need my heart to fly away
to jump out of my chest
like butterflies
It feels like I'm on the wrong side, the wrong side of my life , of my life
But life is on my side .
Time to dare yes to come alive
No need to feel as snug / as a bug in a rug
No more boundaries
It's time to erase the chalk on the blackboard
And to start afresh
'coz I am so much more than what happened to me
Need to feel wide-awake
Need to bail on you
Craving for the mess, for the wonders of the world
I need my heart to fly away
to jump out of my chest
like butterflies
It feels like I'm on the wrong side, the wrong side of my life , of my life
but life is on my side . time to dare yes to come alive
Auteur : Bertrand Degrémont
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10. |
Kintsugi
04:13
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KINTSUGI
Tu es revenu quand même …
Tu es revenu quand même
Faisons notre Kintsugi
Poudrons d’or nos lignes de faille
Assumons nos blessures
Nos passés comme des brisures
Faisons notre Kintsugi
Poudrons d’or nos lignes de faille
Tu es là c’est l’essentiel
Mon essentiel
Nos premiers frissons d’antan
S’étaient cachés dans nos retranchements
Je suis revenue quand même
Je suis revenue quand même
Faisons notre Kintsugi
Poudrons d’or nos lignes de faille
Autrice : Laura Clauzel
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